24/08/2015

CNEPUC : Antigang


Une critique d'Antigang n'était pas prévu mais vue les notes plutôt bonne qu'il se paye, il fallait bien que je crache un peu dessus pour rétablir la vérité (oui ma vérité est LA vérité !).
Donc nous sommes à Paris, au sein d'une unité de police aux méthodes peu orthodoxes qui est dirigé par Serge Buren (Jean-Jean Reno), un homme qui se tape la femme de son boss et qui accessoirement  est une légende de la police. Tous ce passe pour le mieux dans cette brigade de copains lorsque tout à coup (ohlala suspens), Leurs quotidiens déjà mouvementé est perturbé par une série de braquages perpétré par de vilains méchants ! Nos héros décident alors de prendre de cours de zamba et ainsi vaincre le mal par le pouvoir de la musique ! Nan je déconne ils vont tous faire pour les éclater.
C'est un film qui se veut "à l'américaine", donc de l'action en veux tu en voila, de bonne voir très bonne scènes de fusillades, pas tant d'explosions que ça pour un film d'action ce qui est agréable, et quelques scènes de combats bien chorégraphisé mais mal filmés malheureusement.

L'histoire principale est simple mais bien faite, pas comme l'histoire d'amour incorporé à l'histoire (Succès déverrouillé : utilisé 3 fois le mot histoire dans la même phase !), qui est mal joué et sans intérêt. Je ne pensais pas dire ça un jour mais l'un des plus gros soucis de ce film vient de ces accessoires et la mise en scène: un méchant qui utilise une montre à gousset en 2015... pourquoi pas peut être un cadeau de son grand père, une voiture a l’arrêt qui bloque les méchants alors que le feu est vert, où encore l'utilisation abusive des battes de baseball par les flics pour faire cool, on imagine bien Alban Lenoir achetant une batte à décathlon le samedi matin ! 2ème soucis, les personnages ou le jeu d'acteur (un casting plutôt bon sur le papier pourtant), je n'arrive pas à le déterminer, les personnages sont sans saveur, Serge Buren est vide comme son unité, son boss est la parodie du chef de la police très strict sur les procédures etc..., trop de rôles inutiles, Becker (Thierry Neuvic) le cerveau des vilains possède un accent bien évidement et je n'arrive plus à me rappeler si il porte un col roulé ou non. 
Conclusion, ce film change des standards français mais manque de folie, il a au moins le mérite d'avoir essayé.

Bref
Très Moyen, histoire plate, histoire d'amour inintéressante, perso et casting pas à la hauteur (exception pour Alban Lenoir qui réussi à élever du mieux qu'il peut le niveau), un humour plutôt lourd et téléphoné. À retenir, de belles scènes d'action et quelques beaux plans qui valent le détour.

En espérant vous avoir agréablement occupés, je vous souhaites, héros bad-ass ou méchant russe, mes sincères salutations.


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